Blog Liège Expo 2017... Pourquoi ?

Non Officiel, ce blog a pour principal but de communiquer sur le Projet d'Exposition internationale à Liège en 2017. Nous sommes déjà nombreux à le soutenir, mais il est primordial que chacun contribue à sa manière, pour que cet évènement ait lieu. Ce projet a besoin de toutes les volontés et va requérir des investissements humains hors du commun.

Une Exposition internationale est un évènement majeur. La ville choisie va recevoir le monde entier autour d'une thématique précise. Ce sont des millions de visiteurs qu'il va falloir accueillir dans les meilleures conditions. Cela implique des engagements financiers importants, mais l'histoire des expositions nous a démontré les retours positifs en termes de bénéfices commerciaux, d'amélioration des infrastructures, des conditions de vie et d'emploi, qui se mesurent très rapidement, avec des effets encore visibles plusieurs décennies après.

De plus, Liège a déjà eux plusieurs expériences réussies, une Exposition universelle en 1905 et deux Expositions internationales en 1930 et 1939. La Cité Ardente bénéficie d'une place idéale au coeur de l'Europe, qu'elle peut logiquement exploiter en organisant cet évènement.

Alors, soutenons-tous Liège Expo 2017... en commençant par en parler !

mardi 23 novembre 2010

Carte Postale de l'Exposition de Liége 1930

Voir l'Exposition de Liége 1930 et puis... mourir !


On avait le sens de la formule à l'Exposition de Liége 1930 !
une autre ville d'eau... une autre nouvelle Venise Belge ?

Fallait oser !

Candidature Expo Liège 2017

Lu, sur Lalibre.be




"Etre candidat est déjà une réussite !"

Bruno Boutsen et Paul Vaute
Mis en ligne le 23/11/2010
Le bourgmestre de Liège expose les enjeux de la candidature pour 2017. Une Expo vue comme un levier et une manière de repositionner la ville.
Entretien
C’était en décembre 2009 : le Conseil communal de Liège décidait à l’unanimité de déposer la candidature de la Ville à la tenue d’une Exposition internationale en 2017. Une décision suivie du choix, également à l’unanimité, d’une thématique qui a notamment reçu le soutien du gouvernement fédéral en mars dernier. Une décision qui s’inscrit aussi dans la volonté plusieurs fois exprimée du bourgmestre de Liège, Willy Demeyer, de repositionner la Cité ardente sur la scène internationale.
Comment cette idée de candidature de Liège pour 2017 est-elle née ?
C’est à la fin de la précédente législature communale, quand nous avons été invités à l’exposition universelle d’Aichi au Japon. Il faut dire qu’à cette époque, Liège commençait enfin à sortir la tête hors de l’eau. Aujourd’hui, nous sommes une métropole européenne de taille régionale mais à vocation internationale. Par ailleurs, quand est venu le mouvement culturel Liège 2015, nous avions déjà en tête l’idée de la candidature à une Expo en 2017. Depuis lors, nous avons élaboré une stratégie et nous avons obtenu un appui financier tant de la Région que du Fédéral. En outre, nous avons mobilisé toutes les forces vives liégeoises.
Y a-t-il véritablement autour de ce dossier un consensus liégeo-liégeois ?
Tout à fait, il s’agit d’un dossier mené dans un grand pluralisme. Preuve s’il en est, le voyage récent que nous venons de faire à l’Expo universelle de Shanghai avec une délégation issue du conseil communal et qui s’est d’ailleurs révélé fructueux.
Le thème défini, décliné en trois domaines spécifiques (la communication, l’habitat et la santé), n’est-il pas trop dispersé ?
Si la thématique est si large, c’est parce qu’il fallait un consensus en la matière. Mais il est clair qu’elle devra être précisée et c’est d’ailleurs ce à quoi nous nous attelons. Ce qui paraît fondamental dans le monde dans lequel nous vivons, c’est en tout cas le thème spécifique de la communication en tant que vecteur de progrès.
Qu’est-ce qu’il restera de manière durable d’une éventuelle Expo en 2017 ?
On peut sans aucun doute évoquer le futur éco-quartier prévu sur le site historique de Coronmeuse. Je ne peux pas tout dévoiler ici, mais on peut également mentionner le cas de la Foire internationale de Liège (Fil) appelée à déménager vers Bressoux-Droixhe, un quartier qui doit quant à lui être connecté avec celui de Coronmeuse.
Le site retenu a déjà accueilli une Exposition internationale en 1939. C’est un avantage ou un inconvénient ?
Cela peut être un peu les deux En effet, Liège a déjà été gâtée en matière d’accueil de tels événements et le site de Coronmeuse en est un symbole.
Quels sont, selon vous, les atouts principaux de la candidature liégeoise ?
Le principal est constitué par notre position géographique au cœur de l’Europeet à 100 km à peine de Bruxelles. Notre côté transfrontalier, cosmopolite, joue aussi, de même qu’un développement économique avec le Port autonome, le réseau TGV, la logistique Un autre atout est constitué par la population : quel meilleur ambassadeur de sa ville que le Liégeois lui-même ? Enfin, on peut évoquer les volets culturel (OPL, ORW) et sportif (le Standard) ainsi que l’importance des synergies entre culture et économie. Notez aussi que nous sommes la seule ville francophone et européenne candidate. Nous pouvons compter sur le soutien de l’Euregio, de Maastricht comme de Mons parce que nous les avons soutenues. Ne pas être candidats aux mêmes choses permet de se soutenir mutuellement.
Il faut compter avec un sérieux concurrent : Edmonton
Oui, mais sa candidature n’a pas encore d’aval au niveau du gouvernement canadien.
Et les handicaps ?
Il y a la taille : nous devons trouver une structuration qui englobe de 500.000 à 1.000.000 d’habitants, même si c’est pour plus tard, car on n’est pas trop peu à 200.000 pour gagner la candidature à l’Exposition. Les autres soucis sont le taux de chômage, même s’il diminue, et les poches de pauvreté. Et puis, il faudrait que le pays se stabilise
Combien de visiteurs attend-on ?
Sur la base des autres événements similaires, on peut estimer qu’il viendra environ 8 millions de personnes pendant les trois mois de durée de l’Exposition. Ce ne seront pas les 500.000 visiteurs par jour de Shanghai, mais il y aura sans doute une plus grande fréquentation internationale. Nous aurons besoin de milliers de bénévoles pour l’accueil, le conseil, l’orientation sur le site. Nous devons impliquer la population : c’est dans le cahier des charges. Sur le plan budgétaire, toutes les expositions se terminent à l’équilibre. Ce qui coûte, c’est la campagne "électorale".
Imaginons – horresco referens ! – que Liège n’obtienne pas l’Expo 2017. La déconvenue serait grande. Vous avez un plan B pour rebondir ?
Il y a d’abord un plan A qui est le simple fait d’être candidat de manière crédible. Cela, c’est déjà une réussite. Nous positionner, montrer notre ambition, c’est important. Pour exister, une ville ou une région doit être candidate à quelque chose au moins une fois tous les quinze ans. En outre, la candidature va conduire à débloquer une série de dossiers de manière irréversible. Le plan sur la zone de Coronmeuse existera de toute manière. La candidature va aussi doper les investisseurs, notamment dans le domaine de l’horeca. Les Liégeois verront les effets positifs. L’Exposition est une fin en soi, mais elle est aussi un moyen.
Les partisans de Liège capitale culturelle en 2015 voulaient eux aussi que la ville ait de l’ambition…
Quand c’est venu, nous avions d’autres soucis : le TGV, la reprise de notre dette Où en serions-nous aujourd’hui si le dossier de la dette n’avait pas abouti ? La stabilité financière, c’est aussi la liberté retrouvée. Et est une condition nécessaire mais non suffisante de la candidature à l’Expo. Sous tutelle financière dure, on nous aurait invités à essayer d’abord de payer les pensions. Et c’est aussi parce que j’ai été loyal dans le combat sur la capitale culturelle que j’ai pu trouver des alliés pour le mien.

mardi 16 novembre 2010

Exposition internationale de 1930 à Liège

...restons dans le thème "Liége"... 1930

Je disais hier que la documentation concernant cette exposition n'est pas riche... mais je continue néanmoins à rechercher de bonnes références.
J'ai donc reçu aujourd'hui un ouvrage édité par le Touring Club de Belgique, le Guide Officiel Liége 1930...
édité sous le Patronage du Comité Exécutif de l'Exposition, ce qui laisse à supposer que son contenu, tourne autour de cet événement...
...il en est rien, ou presque, puisque sur les 468 pages de ce guide, seulement 14 pages en fin d'ouvrage sont réellement consacrées à l'Exposition...
un peu déçu donc (mais je ne m'avoue pas vaincu).


Lemog

lundi 15 novembre 2010

Exposition internationale de 1930 à Liège

Les expositions Liégeoises... j'ai déjà eu l'occasion d'aborder celle de 1905, et celle de 1939, de manière un peu rapide, pour le moment... il est temps maintenant d'aborder celle de 1930, que l'on oublie trop souvent, pour différentes raisons.

La première, c'est surtout à cause du fait que ce n'était pas une Exposition universelle, aussi, en 1930, à l'occasion du Centenaire de l'indépendance de la Belgique, ce fut deux expositions internationales et non une seule qui furent organisées en Belgique, à Anvers, et à Liége.
Un autre point la fait passer un peu en arrière, c'est le fait qu'elle fut déficitaire... mais je trouve qu'elle mérite quand même qu'on s'y attarde un peu, même si la documentation à son sujet est loin d'être pléthorique.

Déjà, il s'y trouve plusieurs éléments qui m'intéressent, déjà, la Belgique, on connaît ma passion et mon amour pour ce plat pays... mais nous sommes dans les années 30, en plein Art Déco, et de nombreux pavillons sont de la veine, ou dans la continuité de l'exposition des Art Déco en 1925 à Paris. Là aussi, les photos noir & blanc, ou sépia ne rendent pas grâce à ces architectures, il faut donc un minimum de connaissance ou d'imagination, pour apprécier ces architectures à leur juste valeur.

Voici déjà pour s'en rendre compte, une première série de cartes postales (en fait, la 2ème série des cartes officielles, mais je n'ai pas la première !) :










mardi 2 novembre 2010

Visite de la délégation du Conseil communal - du 28 au 31 octobre 2010

Une délégation composée d’un représentant de chacun des 4 groupes politiques démocratiques du Conseil communal s’est rendue à Shanghai du 28 au 31 octobre 2010, afin de promouvoir et soutenir, avec dynamisme, la candidature de Liège à l'Expo internationale de 2017.


La délégation a voulu manifester son intérêt pour de telles expositions en affichant sa présence à la cérémonie de clôture de l'Exposition universelle qui s'est tenue à Shangaï, de mai à octobre 2010. De nombreux contacts et des échanges d'expériences avec l'AVE, l'Association des Villes ayant déjà été organisatrices d'expositions universelles ou internationales, ont été établis lors de cette visite.

Le projet de candidature liégeoise a été présentée aux délégués du BIE (Bureau International des Expositions) de plusieurs pays.

La prochaine Exposition internationale se tiendra en Corée de Sud, à Yeosu en 2012.

Liège s'approche de l'Expo 2017

Article JOEL MATRICHE lesoir.be

Faute de soutien du gouvernement canadien, Edmonton ne sera vraisemblablement pas candidate pour 2017. Seules Liège et Astana, capitale du Kazakhstan, restent en lice pour l'organisation d'une exposition internationale.

Elles étaient trois villes candidates, elles ne sont vraisemblablement plus que deux : Edmonton, capitale de la province canadienne d'Alberta, a appris lundi 22 novembre qu'elle ne recevrait pas l'aide de 700 millions de dollars canadiens (500 millions d'euros) sollicitée auprès du fédéral pour l'organisation d'une exposition internationale en 2017. La fin de non-recevoir infligée par Ottawa à Edmonton prive donc cette dernière des moyens de ses ambitions : le budget estimé de l'organisation, qui est de 2,3 milliards de dollars (1,65 milliard d'euros) au total, ne pourra pas être bouclé. Les représentants d'Edmonton étaient d'ailleurs absents de l'assemblée générale qu'organisait mardi le Bureau international des expositions (BIE). Liège et Astana, capitale du Kazakhstan, avaient toutes deux officialisé leurs candidatures en juillet dernier et restent, à moins d'un improbable revirement canadien, les deux seuls choix possibles du BIE.

Lorsque le ministre canadien du Patrimoine, James Moore, a admis lundi qu'avec un déficit annuel de 45 milliards de dollars, le gouvernement fédéral ne pouvait se permettre d'investir 700 millions – voire un milliard – de dollars pour l'organisation d'une exposition dans la ville d'Edmonton, le maire de cette dernière, Stephen Mandel, a répliqué dans une cinglante lettre ouverte publiée sur le site internet d'« Edmonton 2017 ». Rappelant que le projet d'exposition international bénéficiait de l'adhésion de « 80 % des habitants de l'Alberta », il se désole d'un « Gouvernement qui, jusqu'à présent, a superbement ignoré les besoins et les aspirations de cette province, démontrant au contraire que nous ne constituons pas une priorité politique. » La déception du maire d'Edmonton est d'autant plus grande qu'il n'y a guère plus de trois semaines, le même gouvernement fédéral avait applaudi l'initiative albertine et laissé entendre qu'il y contribuerait à hauteur de plusieurs centaines de millions de dollars.

Et maintenant ? Il appartiendra, dans deux ans environ, aux 157 pays membres du BIE de choisir, à la majorité simple, qui d'Astana ou Liège accueillera l'exposition internationale de 2017. Dans l'attente, les uns et les autres s'efforcent d'étoffer leur dossier, de fédérer forces politiques et civiles (le dossier et le clip vidéo de promotion sont visibles sur le site internet de la Ville de Liège), de convaincre les futurs votants par une intense campagne de lobbying.

Si Liège peut notamment faire valoir sa position géographique et la valeur de ses infrastructures (culture, transports…), la capitale de Kazakhstan ne manque pas d'atouts pour autant : le pétrole y coule à flots et de plus en plus d'événements de portée internationale y sont organisés, notamment le sommet de l'OSCE qui réunira plus de 6.000 personnes début décembre.

L'investissement prévu pour « Liège 2017 » est de 565 millions d'euros, huit millions de visiteurs sont espérés.