Blog Liège Expo 2017... Pourquoi ?

Non Officiel, ce blog a pour principal but de communiquer sur le Projet d'Exposition internationale à Liège en 2017. Nous sommes déjà nombreux à le soutenir, mais il est primordial que chacun contribue à sa manière, pour que cet évènement ait lieu. Ce projet a besoin de toutes les volontés et va requérir des investissements humains hors du commun.

Une Exposition internationale est un évènement majeur. La ville choisie va recevoir le monde entier autour d'une thématique précise. Ce sont des millions de visiteurs qu'il va falloir accueillir dans les meilleures conditions. Cela implique des engagements financiers importants, mais l'histoire des expositions nous a démontré les retours positifs en termes de bénéfices commerciaux, d'amélioration des infrastructures, des conditions de vie et d'emploi, qui se mesurent très rapidement, avec des effets encore visibles plusieurs décennies après.

De plus, Liège a déjà eux plusieurs expériences réussies, une Exposition universelle en 1905 et deux Expositions internationales en 1930 et 1939. La Cité Ardente bénéficie d'une place idéale au coeur de l'Europe, qu'elle peut logiquement exploiter en organisant cet évènement.

Alors, soutenons-tous Liège Expo 2017... en commençant par en parler !

mardi 22 février 2011

Liège 1905, passerelle Mativa ou Pont Hennebique

Un ami souhaitait en savoir un peu plus, quant à l'origine du pont Mativa à Liège, toujours visible actuellement au Parc de la Boverie.


voici donc quelques détails sur cette réalisation à l'Exposition universelle et internationale de 1905 à Liége.


La passerelle Mativa ou pont Hennebique, du nom de l'architecte français qui l'a réalisé, c'est en fait une grande première à Liège, pour l'époque, et un pont très moderne !


En effet, ce monsieur Hennebique, François de son prénom n'est rien moins que l'inventeur du béton armé, il réalise le premier immeuble en béton en 1892 à Paris où il installe son entreprise.

Dommage qu'il y ait un réverbère juste devant, sinon on aurait pu lire toute la pancarte...
On voit quand même le nom du créateur et on peut lire qu'il utilise le système de compression des sols.

Il réalise donc ce pont d'allure fine et légère entre les deux rives de la dérivation entre le quai Mativa et le Parc de la Boverie. Construction décidée en 1904, il sera achevé en 1905 par la Société anonyme des Fondations, pour un coût total de 100 000 franc

Sur la passerelle, visite d'officiers allemands... on appréhende bien la forme du pont,
les rails sont biens visibles, pour permettre la circulation du petit train de l'expo, enfin, de l'automotrice Decauville, dont j'aimerais bien trouver des photos plus précises que les rares dont je dispose !
On aperçoit en arrière-plan, le Palais de l'Alimentation Française.

Restons un peu sur le sujet de ces Automotrices Decauville, fonctionnant à pétrole, dont voici deux clichés.
Le premier, pris dans le Parc de la Boverie, avec à gauche le pavillon du Canada et à droite, celui de la Bulgarie :

Le second cliché a été pris sur la Plaine des Vennes. L'automotrice faisait le circuit de l'entrée du Jardin d'Acclimation, à l'extrémité du Parc de la Boverie, jusqu'aux Grands Halls d'exposition, aux Vennes.


lundi 21 février 2011

Le palais des Beaux-Arts de l'Exposition universelle et internationale de Liége 1905...

...le MAMAC d'aujourd'hui !

J'en ai déjà parlé à plusieurs reprises, le Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain, le MAMAC, situé dans le Parc de la Boverie à Liège n'est autre que le Palais des Beaux-Arts édifié à l'occasion de l'Exposition de 1905.

En voici quelques photos actuelles... légèrement détournées afin d'en évoquer son histoire !









Et ci-dessous, une photo du Palais des Beaux-Arts, pendant l'Exposition de 1905 :


dimanche 20 février 2011

Exposition universelle et internationale de Liége 1905 - Projet 3d

Cela fait déjà quelques mois que je travaille en parallèle sur ce projet, qui a véritablement commencé la semaine dernière, quant à sa réalisation en images de synthèse 3d.

Il est donc temps d'en parler et de présenter ce projet qui concerne l'Exposition universelle et internationale de Liége en 1905.
C'est un premier projet, qui ne se propose pas de restituer cette exposition dans sa totalité, mais s'intéresse seulement à une petite partie, en rapport avec le lieu où ce film sera présenté.

En effet, Expo & Expos, l'exposition itinérante du Bureau International des Expositions sera à Liège à partir de juin prochain, dans le cadre de la promotion de la candidature de la ville de Liège pour l'organisation d'une Exposition internationale en 2017.

Il m'a donc semblé intéressant, dans le cadre d'une promotion croisée d'y faire figurer un petit rappel quand aux précédentes organisations d'Expositions de la Ville de Liège, en 1905, 1930 et 1939.
Idéalement, il aurait été intéressant de réaliser un film, rétrospective de ces 3 événements qui ont marqué l'histoire de la Cité Ardente, en revanche, en 3d, et dans le court délai qu'il me reste, il n'est pas envisageable de produire un film en images de synthèses sur chacune de ces expositions.

J'ai donc choisi de me consacrer uniquement à celle de 1905, que je connais le mieux et me permettant de réaliser ce trailer 3d avec un aussi court délai. J'espère seulement que ce sera le prémisse à un futur projet plus ambitieux.

L'exposition du BIE aura lieu dans un vestige de cette Exposition de 1905, le Palais des Beaux-Arts qui se trouve dans le Parc de la Boverie, actuel MAMAC de Liège, Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain. Il était donc tout naturel qu'il soit présent dans le film, comme lien avec quelques autres pavillons du Parc de la Boverie.

Pour le moment, l'ampleur et la durée de ce projet ne sont pas encore fixés. De manière réaliste, j'envisage la reconstitution d'une petite dizaine de pavillons, pour un film d'une durée de 4 à 6 minutes... durée fonction également du montage vidéo, incluant ou pas des références photographiques de l'époque.

Mais avant toute chose, voici une petite présentation de cette Exposition universelle et internationale de Liége 1905, histoire de commencer l'immersion dans ce projet :



Cette exposition a été organisée pour commémorer le soixante-quinzième anniversaire de l'indépendance de la Belgique.

Inaugurée le 27 avril 1905, elle fermera ses portes le 6 novembre, alors que la fermeture officielle était programmée pour le 1er novembre, elle reçu 7 millions de visiteurs.

L'exposition occupait une surface de 70ha sur plusieurs sites liégeois :
- La Plaine des Vennes au confluent de l'Ourthe et de la Meuse, où se trouvait entre autres, l'Entrée Monumentale et les Grands Halls.
- La Plaine de Fragnée, avec ses nombreuses attractions : Panorama, Arènes Liégeoises, Aéroplanes Maxim, etc.
- L'annexe de Cointe, la Plaine des Sports où se trouvaient les Jardins et Palais de l'Horticulture.
- Le Jardin d'Acclimatation et le Parc de la Boverie, dans lequel se trouvait le Palais des Beaux-Arts, qui est aujourd'hui le MAMAC de Liège (Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain).
C'est donc ce Parc de la Boverie que j'ai choisi de restituer en partie, dans le cadre de ce premier projet 3d sur l'Exposition de 1905.


C'est en 1895 que Victor Dumoulin et Florent Pholien, du Cercle privé du Commerce de Liége proposent un projet d'exposition universelle à Liége. La valeur d'un tel projet sera confirmée par l'Exposition de Bruxelles en 1897 où sera constatée l'excellence des produits wallons.

Cette même année 1897 verra la signature d'un premier procès-verbal au Cercle privé du Commerce de Liége et l'appui de la presse toute entière.
Le dépôt du rapport technique et le choix définitif de l'emplacement de l'exposition s'effectuent en janvier 1899. Le 15 juillet 1899 sera constituée la Société anonyme de l'Exposition de Liége.

Le 21 juillet 1903, le prince Albert pose la première pierre du Palais des Expositions (photo ci-dessous).


Le Commissaire général est Richard Lamarche, industriel Liégeois et le Commissaire général adjoint J. Gody. Le Président du Conseil d'administration est le banquier Ernest Nagelmackers.

Lemog

mardi 15 février 2011

Coronmeuse - 10 février 2011

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j'ai profité de mon dernier passage à Liège pour aller faire un tour à Coronmeuse, où se trouve un des vestiges de l'Exposition internationale de l'Eau à Liège en 1939, le Palais des Sports.

Même si je savais qu'il n'était pas dans un super état, j'avais quand même très envie de le voir, ne serait-ce que pour me replonger dans cette expo de 1939 avec l'aide de ce vestige, mais aussi pour me projeter dans un avenir pas si lointain, en 2017, et dans ce Projet de Liège Expo 2017, dont le site de Coronmeuse semble tout particulièrement indiqué !

Bien sûr, il ne faudra pas oublier le petit coup de peinture "qui va bien" !

Je me suis permis un petit traitement de ces photos prises un jour très pluvieux, histoire de leur redonner un peu plus de "peps", de gaieté, mais aussi peut-être, des airs de 1939, lors de cette exposition !







Lemog

vendredi 11 février 2011

Histoire d'Eaux... à l'espace Wallonie, à Liège

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J'annonçais il y a quelques jours l'exposition à l'Espace Wallonie de Liège, Histoire d'Eaux, dans laquelle est proposée une rétrospective de l'Exposition de l'Eau à Liège et de l'inauguration du Canal Albert.


Profitant d'une journée à Liège hier, je m'y suis rendu.
L'expo, sans être immense, est riche de nombreuses photographies et documents d'époques, permettant d'apprécier cette Exposition Internationale de l'Eau, tragiquement fermée en septembre 1939, face à la gravité de la situation internationale.

Voici quelques photos prisent à l'Espace Wallonie,
Place Saint-Michel, 86
4000 Liège

(jusqu'au 26 mars 2011)












A noter, le cadre agréable de l'Espace Wallonie.

lundi 7 février 2011

Exposition de Liége 1905, et la Tombola

Ci-dessous, une petite référence plutôt plaisante sur la Tombola de l'Exposition universelle de Liége en 1905 :


La Tombola de l'Exposition de Liége fut une grande bienfaitrice; la Fortune, que l'on se plaît à représenter aveugle, fut, en la circonstance, des plus clairvoyante.

En effet, les lots, d'une valeur de 100.000 francs, des séries A à F échurent, le premier à un machiniste; le deuxième à la fille d'un cultivateur; le troisième, à dix mécaniciens de la société anonyme de Construction mécanique de Longdoz; le quatrième à un employé de banque; le cinquième à un cabaretier; le sixième à un droguiste; le septième à un architecte; le huitième à un machiniste; le neuvième et le dixième à des employés; le onzième à un boucher et enfin, le douzième à un clerc de notaire et à son patron.

Quant au lot principal de 200.000 francs de la série G, il fut gagné par le personnel de la scène du théâtre des Galeries Saint Hubert, de Bruxelles.

Affiche éditée en vue de la dernière Série.

On constate avec plaisir que la majeure partie de ces gros lots échurent à des personnes de condition modeste; cette circonstance fut pour beaucoup dans le succès moral de la Tombola.

Vue la persistance de la Fortune à favoriser des ouvriers, il ne fut si petit atelier qui n'eût son groupe de possesseurs de billets de la Tombola. Un certain nombre de ces travailleurs se réunissaient et formaient, au moyen de cotisations, ce qu'on nomme vulgairement une « cagnotte ». Ce sont de semblables associations qui furent favorisées par les tirages du 19 janvier 1904 et du 22 janvier 1905.

Le nombre de billets émis lors de la Tombola Liégeoise atteignit presque 8 millions. Les bénéfices procurés à la Société de l'Exposition de Liége s'élèvent à la somme colossale de trois millions et demi. S'il est vrai que l'argent est le nerf de la guerre, on peut dire que la Tombola fut pour une part importante dans le succès de l'Exposition.


A la fermeture de l'Exposition, les 13.770 lots secondaires furent emmagasinés au Palais des Beaux-Arts où le conservateur s'occupa de les classer et de les étiqueter.

Les lots qui n'avaient pas été réclamés le 23 juin furent vendus publiquement, au Palais des Beaux-Arts. Il est restait environ 4000 !

Cette vente, qui dura près de trois semaines, devint un événement mondain ; elle fut suivie par la société la plus élégante, venue non seulement de Liége et de Bruxelles, mais d'autres localités du pays et de l'étranger.

Le produit de la vente atteignit la somme de 159.004,50 fr, au profit de la Société de l'Exposition...

jeudi 3 février 2011

Trois sites pour Liège 2017

lesoir.be

PHILIPPE BODEUX ET JOEL MATRICHE
mercredi 02 février 2011, 11:33


Ce ne sont que des hypothèses de travail portées par la société coopérative « Liège 2017 » mais elles laissent deviner ce que devrait être l’ossature de l’exposition internationale – si le BIE décide de l’octroyer à la Belgique – et au-delà, elles lèvent un coin de voile sur quelques gros chantiers attendus à Liège dans les cinq ans.

L’exposition, prévoit ce scénario, ne s’implanterait pas sur le seul site de Coronmeuse : elle pourrait déborder sur le quartier de Bressoux-Droixhe et se prolonger jusqu’au Palais des Congrès. La reconstruction des halles de Coronmeuse et l’aménagement d’un dépôt de trams entre Droixhe et Bressoux accompagneraient cette extension du site d’exposition en rive droite.

1. La plaine de Coronmeuse. C’est, depuis le début et en écho à l’exposition internationale de l’eau qui eut lieu sur le même site en 1939, le cœur de la manifestation. Alors qu’une exposition universelle, comme celle qui fut organisée à Shanghai de mai à octobre 2010, impose aux pays participants de construire leurs propres pavillons, une exposition internationale délègue ce travail d’architecture et d’urbanisme à l’organisateur. Au terme de la manifestation, la plupart des pavillons devraient, promet la Ville de Liège en évoquant la naissance d’un « écoquartier », être reconvertis en logements et en bureaux. Si le bâtiment qui, jusqu’il y a quelques semaines encore, accueillait la patinoire sera conservé et intégré au parcours des visiteurs de 2017, l’actuelle FIL (Foire internationale de Liège) sera, elle, démolie. Et vraisemblablement reconstruite en rive droite de la Meuse.

2. Le quartier de Bressoux-Droixhe. Le site de Coronmeuse ne couvrant pas les 25 ha autorisés par le BIE, le site de l’exposition pourrait se prolonger sur la rive droite de la Meuse. Des halles d’expositions seraient construites derrière la gare de Bressoux, sur les terrains appartenant aujourd’hui à la SNCB. Elles remplaceraient les infrastructures actuelles de la FIL, une fois l’exposition de 2017 clôturée. C’est qui explique la solution temporaire – une structure légère démontable – choisie pour remplacer la halle 1 de Coronmeuse, détruite lors d’un incendie octobre dernier. Le déménagement de la FIL à Bressoux aurait des avantages : elle ne serait plus bridée par ses 13.500 m2 de surface au sol, la hauteur sous plafond serait augmentée, l’isolation thermique et acoustique serait renforcée, les parkings seraient agrandis et probablement reliés à l’autoroute. Qui dit halles d’expos, dit public et donc accès par les transports en commun. Une des options privilégiées est de dévier le futur tram vers le site de Bressoux-Droixhe en lui faisant traverser la Meuse à hauteur du pont Atlas et d’y construire le dépôt alimentant en rames la première ligne qui doit être mise en service pour 2017 (lire ci-dessous). Les deux sites – Coronmeuse et Bressoux – seraient desservis par le tram mais aussi reliés par une importante passerelle piétonne enjambant le fleuve.

Pour ne pas engorger les entrées de la ville, d’importants parkings de dissuasion seraient aménagés en périphérie, sur le modèle de ce qui fut mis en place pour l’accueil de l’Euro 2000. Enfin, le train et la nouvelle gare des Guillemins seraient évidemment mis à contribution. La gare de Herstal, en passe d’être rénovée et proche d’une des stations de tram, permettrait d’accéder facilement au site.

3. Le Palais des Congrès. Installé à Paris, le Bureau international des Expositions (BIE) exige des organisateurs d’expositions internationales qu’ils prévoient un palais des congrès sur le site. Ou à proximité. Sans être formellement intégré à la plaine de l’expo, le palais liégeois pourrait être un sérieux renfort puisque c’est là que seraient organisés les colloques, conventions, etc. Et sa proximité avec le futur Centre international d’art et de Culture (Ciac), dont l’inauguration est prévue au printemps 2014 dans le parc de la Boverie, est un autre atout.