Liège semble être une ville qui bouge, qui change, qui évolue, se modernise, etc. Et ça ne date pas d'aujourd'hui.
Cette volonté d'accueillir en 1905 une Exposition universelle l'a prouvé en donnant naissance à un évènement majeur dans l'histoire de Liège au XXè siècle.
Le Palais des Beaux-Arts, hier, à l'Exposition universelle et internationale de 1905 à Liége.
De cette Exposition subsiste le fameux Palais des Beaux-Arts, construit pour l'occasion par l'excellent architecte liégeois Charles Soubre et l'architecte Hasse d'Anvers.
A l'inverse de la majeure partie des pavillons de l'Exposition, le Palais était fait pour durer, et servir aussi bien pour des expositions temporaires que comme Salle des Fêtes.
C'est à partir des années 30 que d'importantes acquisitions seront effectuées, notamment en prévision de la future Exposition de l'Eau en 1939 qui enthousiasme la ville ! Différents legs viendront également étoffer les collections dans les années 60 et 90.
Le MAMAC, aujourd'hui.
Après rénovation, le Palais des Beaux-Arts ré-ouvre en 1993, en tant que MAMAC, Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain. Il présente dorénavant des collections de peinture et de sculptures de manière très différente dans un nouvel aménagement destiné à mettre en valeur à la fois les oeuvres, mais aussi la structure de l'ancien Palais des Beaux-Arts de 1905.
Intérieur du MAMAC actuel.
Une troisième étape est maintenant en marche. Il s'agit d'un projet d'agrandissement, d'aménagement et de rénovation, qui devrait situer le lieu dans un l'axe urbain allant des Guillemins à Médiacité.
Ce projet donnera naissance au CIAC, Centre International d'Art et de Culture, qui accueillera des expositions temporaires.
Ce sont le cabinet d'Architecture Liégeois PHD et l'Agence du l'Architecte français Rudy Ricciotti qui sont en charge de ce projet d'un coût global de 23,5 millions d'euros, et qui doit aboutir en 2014.
La structure du Palais actuel ne sera pas touchée, seules les façades presque borgnes, en briques, du côté de la dérivation de l'Ourthe seront détruites, dégageant ainsi une grande ouverture entre le bâtiment et la future extension, sur pilotis au-dessus des berges. Cela donnera naissance à un large espace vitré donnant sur la rive droite du fleuve et le quartier du Longdoz.
Gageons que le choix porté sur Rudy Ricciotti soit un réel atout dans ce projet, il suffit pour s'en convaincre de parcourir le site internet de son agence !
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